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Brises Païennes ✭ Le Grimoire de Yabyum
27 avril 2017

L Ortie , une plante magique par excellence

Les pouvoirs méconnus de l’ortie
Les pouvoirs méconnus de l’ortie
Originaire de l’Eurasie et naturalisée en Amérique, l’ortie est une plante commune apparaissant au bord des chemins, dans les fossés et les sols riches en nitrates ou en acide urique.

Il est préférable de récolter les feuilles vers le sommet de l’ortie, au printemps ou au début de l’été, avant que la plante ne devienne trop coriace. Un jour sec convient davantage, puisque l’ortie doit être séchée rapidement pour être stockée.

On la connaît pour ses piquants caractéristiques qui provoquent une vive urtication, dont on peut se débarrasser en blanchissant brièvement les feuilles à l’eau bouillante. On obtient alors un aliment comparable aux épinards quant aux manières de l’apprêter ainsi qu’à ses vertus nutritives. La racine et les graines ont également des propriétés médicinales très spécifiques.

Riche en minéraux

L’ortie est réputée riche en minéraux et oligo-éléments, notamment en fer et en magnésium, mais aussi en calcium, phosphore, potassium, manganèse, sélénium et zinc. Elle contient par ailleurs des vitamines A, B, C et K.

Ces nutriments lui confèrent certaines propriétés, comme celle de régulariser le taux de sucre dans le sang et d’alcaliniser l’organisme, d’autant plus qu’elle excelle à éliminer l’acide urique. L’apport en magnésium qu’elle fourni suffit généralement à éliminer les crampes menstruelles, lorsqu’elle est prise régulièrement. L’ortie atténue les menstruations abondantes et les saignements internes, grâce à son contenu en vitamine K, un facteur de coagulation.

Récupérer son énergie

L’ortie supporte les reins, qui sont associés à la détermination, au courage et à la résistance physique. Son contenu en minéraux nourrit les glandes surrénales, ce qui permet de conserver son énergie face à un stress prolongé et de la récupérer suite à un épuisement. D’ailleurs, la graine de l’ortie, en infusion, régénère les tissus des reins, rétablissant leurs fonctions et évitant à certains la dialyse.

Réchauffante et asséchante

L’ortie assèche l’excédant d’humidité et de mucus, fait circuler les stagnations et active les métabolismes lents. En Ayurvéda, on dit qu’elle pacifie kapha, est neutre pour pitta et aggrave vata, en trop grande quantité. On l’utilise lorsque l’organisme est en général froid, stagnant et humide.

Soigne la rétention d’eau, l’hyperplasie et le goitre

Ses actions diurétique, réchauffante et asséchante combinées en font un remède de choix pour éliminer la rétention d’eau et réduire l’inflammation des organes. En cas de goitre notamment, lorsque la thyroïde est inflammée et fonctionne à bas régime, l’ortie normalise sa taille et ses fonctions de façon spectaculaire.

Combat les irritations et les allergies

Cette plante, elle-même irritante et urticante, détient le pouvoir de diminuer les réactions allergiques et les irritations cutanées. La teinture d’alcool d’ortie semble procurer un effet antihistaminique particulièrement efficace. Lorsque des démangeaisons, des rougeurs et des petites bosses se manifestent sur la peau, en cas d’urticaire ou d’eczéma inflammé, l’ortie pourra être d’un grand secours.

Remède d’urgence pour les brûlures

Il est peu connu que l’ortie peut constituer un remède de premiers soins contre les brûlures. Il s’agit de la bouillir quelques secondes, de la laisser refroidir et d’en faire un emplâtre que l’on applique dès que possible sur les brûlures du 1er et du 2e degré. Cela aura pour effet de favoriser une résorption rapide de la blessure et d’éviter la formation de vésicules.

Racine d’ortie pour la prostate et les nycturies

Il est plus difficile de trouver de la racine d’ortie en magasin, mais la plante elle-même aura peut-être élu domicile dans votre jardin ou près du chalet. Quoi qu’il en soit, la racine d’ortie est un remède incomparable pour tonifier le sphincter de la vessie et soigner l’hyperplasie bénigne de la prostate. On peut l’utiliser pour soigner l’incontinence et les nycturies, communément appelées ‘pipis au lit’ chez les enfants. La racine peut être prise séchée, en infusion ou encore macérée dans l’alcool ou le vinaigre de cidre et administrée au compte-goutte.

Comment consommer l’ortie

L’ortie se consomme donc facilement en tisane de feuilles sèches ou fraîches que l’on infuse un dizaine de minutes, ainsi que dans l’alimentation, là où l’on emploierait des épinards (avec les pâtes alimentaires, en potage ou en ragoût, par exemple).

On retrouve aussi sur le marché des extraits concentrés dans l’alcool ou le vinaigre, ce dernier étant d’ailleurs un solvant plus efficace pour l’ortie en raison de sa capacité à extraire les minéraux. Suivez alors les posologies indiquées, qui varient d’une vingtaine à une centaine de gouttes par jour, réparties en deux ou trois doses.

Contre-indications

Certaines personnes ont de vives réactions allergiques à toute forme d’ortie, qui sont toutefois temporaires et sans danger. On peut alors remédier à la situation en appliquant des compresses de feuilles de plantain ou le jus de l’impatience du cap. Il ne faut pas combiner l’ortie avec le médicament Diclofenac ou le lithium.

En conclusion

Il convient de prendre de l’ortie sur une base régulière, une ou quelques fois par jour, si l’on souhaite bénéficier de ses vertus médicinales. Remarquez tout de même qu’une seule tisane d’ortie, administrée à une personne épuisée par le stress quotidien, aura parfois un effet remarquablement énergisant.

 

Une plante qui soutient !

Cette plante nutritive est d’un grand support pour nous soutenir et nous motiver dans nos épreuves. Elle supporte les reins et les glandes surrénales, lesquels sont sollicités et épuisés par le stress et les activités quotidiennes. Matthew Wood imagine l’esprit de l’ortie telle une vieille dame agitant un ballet, commandant à tous et chacun de s’activer et d’accomplir son travail.

Nom latin : Urtica dioica
Autres langues : Nettle (anglais), Urtica (espagnol), Netel (allemand)
Famille botanique : Urticacées

Description : L’ortie est une annuelle de la famille des urticacées, atteignant 1 à 2 m de haut. Sa tige ligneuse, droite et carrée est densément couverte des poils urticants qui ont fait la réputation de cette plante. Les feuilles dentelées et elliptiques, sont opposées.

Distribution : D’origine eurasiatique, on la retrouve dans les climats tempérés et les terres humides d’Europe, d’Asie et d’Amérique. Dans le sous-continent indien, on en retrouve entre 1000 et 2000 m d’altitude dans l’Himalaya. Elle adore les fossés humides et prolifère aux abords des habitations humaines où il y a des niveaux élevés de phosphate, d’azote et d’acide urique.

Parties utilisées : feuilles et pousses, graines, racines ; cet article est principalement basé sur l’usage des feuilles.

Récolte : On utilise les feuilles qui se trouvent au sommet de l’ortie. Pour les manger, il vaut mieux les récolter plus tendres au début de l’été. Si l’on doit la faire sécher, un jour sec sera de mise pour la récolte. Les graines seront prêtes à la fin de l’été ou début de l’automne.

Profil ayurvédique

Saveurs principales (rasa) : astringent et piquant

 

Saveur post-digestive (vipaka) : piquant
Caractéristiques (gunas) : sec
Effet sur les doshas : pacifie pitta et kapha, aggrave vata en cas d’excès
Potentiel (virya) : amphotérique (légèrement réchauffant, potentiellement rafraîchissant)

Les propriétés médicinales générales de l’ortie

Nutritive et alcalinisante : L’ortie est riche en vitamines et minéraux, en particulier les vitamines A, B, C et K, ainsi qu’en fer, magnésium, calcium, potassium, phosphore, zinc, manganèse et sélénium. Ce fort contenu en minéraux régularise la glycémie, alcalinise l’organisme, ce qui prévient une foule de problèmes de santé associés à l’acidification. Elle contient suffisamment de fer pour combattre l’anémie et de magnésium pour prévenir les crampes musculaires et menstruelles.

Propriétés : système génito-urinaire

Diurétique : Cette plante stimule la miction et contribue donc à l’élimination des toxines via l’urine. La racine d’ortie, à l’inverse, diminue la miction et ainsi peut aider à moins uriner la nuit. En particulier, l’ortie excelle à éliminer l’acide urique de l’organisme et la capturant dans ses structures protéiniques de façon à ce qu’elle n’échappe pas au filtre des reins. Ceci est très utile pour les personnes qui souffrent de goutte, où l’acide urique s’accumule dans les articulations.

Tonique des reins : L’ortie soutient les reins en général, y compris les glandes surrénales, entre autres grâce à sa richesse minérale. Elle tend à nous donner de l’énergie via son action sur les surrénales, ces dernières étant sollicitées lorsque nous sommes stressés et épuisés. De cette façon nous pouvons sentir un regain d’énergie en consommant cette plante.

Trophorestauratrice des reins : La graine d’ortie a la capacité remarquable de régénérer les reins physiquement endommagés. Pour autant que l’organe conserve une certaine partie de ses fonctions, la graine d’ortie est susceptible de régénérer les tissus et de rétablir le fonctionnement optimal du rein. Certains ont même pu cesser les séances de dialyse grâce à cet effet.

Tonique du sphincter de la vessie et de la prostate : Ici, c’est la racine d’ortie que l’on recherche pour sa propriété d’augmenter la capacité de rétention de la vessie et de diminuer le nombre de nycturie. On utilise aussi la racine, qui contient des phytostérols et des phénols, pour traiter l’hypertrophie de la prostate.

Propriétés : système tégumentaire, la peau

Urticante et rubéfiante : Le contact de la peau avec l’ortie, surtout fraîche, provoque des démangeaisons, de l’irritation et stimule la circulation sanguine locale en raison des aiguilles d’acide formique qui recouvrent ses feuilles et sa tige. Ces aiguilles se dissolvent immédiatement au contact de l’eau bouillante. Certains réagiront davantage en développant temporairement rougeurs, inflammations et démangeaisons sur tout le corps.

Anti-histaminique et anti-prurigineuse : L’ortie aide à bâtir une certaine résistance aux irritants. Consommée à l’interne, elle réduit progressivement les démangeaisons, la sensibilité aux irritants et même les allergies, surtout s’il s’agit de sensibilités respiratoires au pollen, à la poussière et aux animaux, par exemple. Elle convient aux épisodes de dermatites où la peau est irritée et produit pour cette raison des petits boutons ou plaques rouges.

Soigne les brûlures : En cas de brûlures au 1er et 2e degré, nous pouvons appliquer sur la blessure une pâte de feuilles d’ortie cuites – trempées quelques secondes dans l’eau bouillante et refroidies – aussi rapidement que possible. Cette intervention facilitera grandement la guérison de la brûlure et préviendra l’apparition de vésications sur la peau (cloques d’eau).

Propriétés : système endocrinien

Action sur la thyroïde : La graine d’ortie stimule quelque peu les fonctions thyroïdiennes. La feuille d’ortie n’est pas reconnue pour cet effet mais il semble qu’elle puisse diminuer le goitre chez certaines personnes. L’herboriste Susun Weed mentionne même un cas où une thyroïde désactivée à l’iode radioactif aurait été réanimée grâce à la feuille d’ortie.

Folklore et usages traditionnels de l’ortie

L’usage des fibres et des branches de l’ortie remonte au moins jusqu’à l’âge de bronze. Tout comme le chanvre, l’ortie pousse rapidement et on peut en faire des cordages, des tissus et même du papier. Pour en faire un engrais formidable, on la laisse pousser, on inonde le champ et on la laisse ainsi deux semaines après quoi on ajoute un peu de fumier et on recommence le processus une fois de plus.

Le célèbre physicien romain Dioscorides (70 après J.-C.) mentionne l’ortie dans sa littérature, notamment au sujet de la pneumonie et de la faiblesse générale. En Europe, on flagellait aussi les membres paralysés ou insensibilisés avec des branches d’ortie pour stimuler la circulation et les sensations nerveuses. En Russie, ses jeunes pousses sont consommées pour leur valeur nutritive. Les amérindiens ont su adopter cette plante originaire de l’Eurasie et se roulaient même dans des talles d’ortie pour stimuler leur cœur et le corps tout entier. L’ortie est par ailleurs associée à Mars, au genre masculin et est considérée comme une plante gardienne et protectrice.

Modes d’utilisation

La plupart des usages de l’ortie nécessitent des dosages réguliers sur une période minimale de quelques semaines, voire quelques mois.

Alimentation : Les jeunes pousses d’ortie peuvent être consommées fraîches alors que les feuilles doivent être blanchies ou cuites afin de dissoudre leurs poils urticants. Elles peuvent alors être apprêtées comme des épinards, incorporées dans les soupes, utilisées pour farcir les pâtes ou réduites en purée, par exemple.

Jus frais : Il est possible d’ajouter un peu d’eau à la plante et de la broyer au mélangeur pour en faire un jus que l’on consomme à raison de ½ à 2 tasses par jour.

Infusion : 1 c. à soupe de feuilles pour une tasse d’eau, infuser 5 min. dans l’eau bouillante, boire de 2 à 4 tasses par jour.

Décoction : 1 c. à thé de racines ou de graines pour une tasse d’eau, bouillir 10 min. et boire de 2 à 3 tasses par jour.

Teinture : Des extraits concentrés liquides sont disponibles sur le marché, idéalement fabriqués avec un alcool à faible pourcentage (25-50 %), un glycéré ou un vinaigre. La posologie varie selon la concentration : utilisez celle indiquée sur le produit. D’autre part, le vinaigre d’ortie est intéressant pour soigner les cheveux et le cuir chevelu, en applications externes.

Précautions et contre-indications

Les feuilles fraîches en contact avec la peau provoqueront de sérieuses urtications, heureusement temporaires. Certaines personnes réagiront par des inflammations et des urtications à tout contact avec l’ortie, même une fois bouillie ou concentrée en teinture.

Bien que cette réaction puisse s’étendre de manière impressionnante, elle s’est révélée sans danger et on peut soulager les symptômes avec des plantes anti-inflammatoires comme le plantain, la calendule ou la patience crépue, en application topique.

Au niveau des interactions avec les médicaments, l’ortie est déconseillée aux consommateurs de lithium et de ses dérivés. Par ailleurs, selon Francis Brinker, elle quadruplerait l’effet anti-inflammatoire du médicament Diclofenac.

 

source : http://www.ayurvedarevolution.com/

http://www.mangersantebio.org/

 

 

Notes et références
(1) Cunningham, Scott. Encyclopedia of Magical Herbs, Llewellyn Publications, St. Paul, Minnesota, É.-U., 1998, 318 p.
(2) Gurudas. The Spiritual Properties of Herbs, Cassandra press, San Rafael, Californie, 1988, 278 p.
(3) Millspaugh, Charles F. American Medicinal Plants, 1974, Dover Publications, New York, É.-U., 1974, 810 p.
(4) Wood, Matthew. The Book of Herbal Wisdom, North Atlantic Books, Californie, É.-U., 1997, 580 p.
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