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Les Celtes les tenaient pour des dieux venus de la terre verte, l'île des Quatre Maîtres.C'est sans doute le Groënland, la Terre Verte, comme le sera ensuite l'Irlande, la Verte Erin la légendaire Thulé. Antiques maîtres de l'Irlande, ils sont les gens de la grande Déesse, les Tuatha.
Jadis, en Irlande et dans le Pays de Galles, la cérémonie la plus importante était une marche rituelle appelée le Défi des Elfes. Les seigneurs celtes se donnaient ce titre entre eux, car ils se disaient issus des Elfes. Mais qui sont donc les Elfes ? Des êtres mythiques, sortis de l'imagination de quelques auteurs romanesques, ou des peuplades bien réelles ? Pour la tradition celte, les Elfes sont de la lignée des Tuatha Dé Danann, ces géants qui jadis ont régné sur l'Irlande.
Mi-légendaires mi-historiques, les Tuatha érigèrent les grandes pierres pour aider la terre, car ils avaient le savoir de génies, la connaissance de dieux sages et la force de géants.(Voir Mégalithe show )
Or ces Tuatha bâtisseurs des mégalithes sont les valeureux descendants des Proto-Américains, issus Ou frères, ou cousins, en tout cas de même race
des Elohim, c'est à dire des dieux. Les Elfes représentent donc notre
filiation divine, sans qu'on puisse dire s'ils appartiennent à une autre
espèce que nous. Sont-ils des hommes aux grands pouvoirs, des hommes de
connaissance, des ingénieurs surdoués certes mais bien humains, ou
viennent-ils d'une lignée différente, d'un autre système stellaire ?
Dans la mythologie celte d'Irlande, "les Tuatha Dé Danann (le peuple de la déesse Dana) sont des
dieux venus de quatre îles du nord, Falias, Gorias, Findias et Murias,
d'où ils apportent cinq talismans, la lance de Lugh, l’épée de Nuada, le
chaudron et la massue de Dagda et la Pierre de Fal." (source)Wikipédia
La pierre de Fal dite "pierre du destin" est longue et étroite. De la hauteur d'un homme, la pierre devait être touchée par les prétendants au trône, et elle rugissait pour désigner le futur roi. On la conservait à Temuir.Tara Une autre pierre semblable jouait le même rôle en Écosse. Elle a été volée par Edouard 1er d'Angleterre qui l'apporta à Londres. "Quand les gens de Dana arrivent en Irlande, l’île est occupée par les Fir Bolg qui seront vaincus à la Bataille de Mag Tuireadh ou Tuired."Se prononce moytura (source)Wikipédia
"Les Tuatha Dé Danann parmi lesquels Cùchulainn d'Ulster le fils de Lugh, est le plus célèbre sont les ancêtres mythiques des Celtes d’Irlande, mais pas seulement : on retrouve leur trace dans tout le monde celtique. Présentés comme des dieux et des déesses, des magiciennes et des héros, ils maîtrisent la Connaissance, le Savoir et la Recherche, sous la protection des Trois Druides Primordiaux : Eoloas, Fiss et Fochmarc." (source)Wikipédia
"Par des moyens magiques, les Tuatha jouissent de l’immortalité. (Voir Gilgamesh)
Mais face aux envahisseurs celtes, ils doivent se replier dans le Sidh. Les dieux s’effacent devant les hommes, les Tuatha laissent la place aux Gaëls." (source)Wikipédia
Les Tuatha se replient dans le Sidh, nous dit la légende. Mais elle ne
nous dit pas où est le Sidh, ce pays inaccessible réservé aux Tuatha. Le
Sidh Sidh se prononce" Shi" est un lieu, disent les légendes celtiques. Mais est-ce un lieu réel ou un lieu de conscience ( Sur les lieux de conscience, lire Annales akashiques )
D'abord, le Sidh désigne les tumulus, portes du monde souterrain où vivent à jamais les Tuatha de la Déesse Dana. On dit que la nuit de Samhain, les Sidhs s’entrouvrent pour permettre à chacun de communiquer avec les esprits des grands ancêtres. Mais le Sidh est plus encore.
Tantôt le Sidh évoque un endroit paradisiaque, au-delà de l'eau, à l'ouest, une terre édénique où règne l'abondance et le beau temps toute l'année, où tous les jours brille le soleil sur une nature exotique et fleurie, et l'on se dit "C'est l'Atlantide". Tantôt le Sidh évoquent un autre plan, où tout est parfait, calme et voluptueux. Ou encore, le Sidh est la paix. Ou bien le Sidh désigne les cavernes de cristal où vivent les Tuatha sous une lumière artificielle (Voir L'Agartha ) qui leur donne la vie éternelle.
On dit aussi que le Sidh est sous les collines ou les tertres, là où vivent les Tuatha. On y reconnaît l'habitat des Hobbits inventés Inventés, vraiment ? Ou bien puisé dans Annales akashiques ? par Tolkien.(Voir Neandertal)
On dit enfin que le Sidh est dans les cavernes chantantes, au fond des
mers, dans ce monde de paix éternelle que le commandant Cousteau a nommé
le Monde du silence.
Ce mystérieux peuple est parti, comme les dieux. Mais ils nous laissé leur inspiratrice : "Divine et lointaine, elle reste dans les bois, vêtu de pourpre d'or, armée d'une cotte de maille. A la fois souveraine et déesse, mère et guerrière, guérisseuse et papesse, telle est Dana, la déesse-mère des Tuatha Dé Danann, demi-dieux de l'Irlande pré-celtique." (source)Dean Morrisey, . Voir son site Dana symbolise parfaitement le très ancien culte de la terre-mère, qui s'exprime dans la mythologie grecque avec Gaïa, (Voir Le règne de Cronos la terre.)
On retrouve ce culte en Egypte avec celui d'Isis, autre personnification de la terre-mère.(Voir Le don d'Isis)
Et à la même époque, l'Isis
turque est une déesse-mère aux formes opulentes, une guerrière en combinaison spatiale, au cœur d'un culte de la féminité, sensuel et guerrier, qui associe les formes féminines fécondes et les massacres Ramures accrochées aux murs comme trophées de chasse
de cervidés. Et dans la langue française, langue initiatique, nous
avons l'équation homo phonique ma terre = mater = matière, qui syntonise
notre inconscient.
En terre celtique, le culte de la Terre Mère n'a pas disparu avec les divins Tuatha. Les Gaulois ont continué à l'adorer sous le nom de Belisama, la Grande Déesse. Et les Bretons la vénèrent encore sous l'étiquette de Ste Anne. La déesse-mère est toujours là, son nom seul a changé. Et encore ! Danann, Dame Anne. L'homophonie peut laisser songeur. Dana a survécu aussi sous la forme de la vierge Marie. Le culte marial, très présent dans le catholicisme, pourrait être une réminiscence païenne de la Déesse Mère.
Pour Jacques Bonvin, la plupart des vierges noires de nos églises, bien que datées de l'époque médiévale, sont des références antérieures au christianisme. (Lisez L'oeil du labyrinthe )
Elles représentent notre Mère la Terre, portant l'Homme debout sur ses genoux. La Terre Mère, Gaïa, Dana, Kwang-Lin, Isis, Notre Dame ou quelque soit son nom, c'est la Grande Déesse-Mère.
Aveugle et sourde, elle nous envoie son amour inconditionnel à tous, à
tout moment. Il circule par de larges avenues fraîches et revigorantes,
les flux sacrés. (Lisez Les flux sacrés)
Extrait du site: Eden Saga.com
Ilustrations: Howard David Jonhson