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Brises Païennes ✭ Le Grimoire de Yabyum
28 mars 2013

TraDiTioN PaïeNNe: Le GraNd RiTe ..

Le Grand Rite est probablement le rituel païen dont on parle le plus, ce qui ne signifie pas pour autant qu’on le comprenne.
Comme tous les rituels, le Grand Rite peut être utilisé de manière positive mais il peut aussi, hélas, être détourné dans des buts beaucoup moins glorieux. Tous les wiccans ou futurs wiccans doivent comprendre qu’ils ont les mêmes droits à l’intérieur du groupe qu’à l’extérieur. Le harcèlement sexuel est illégal, peu importe la façon dont on le présente. Exiger des faveurs sexuelles n’est pas excusable. Exiger un accouplement lors d’une initiation si l’initié n’est pas à l’aise avec cette idée n’est pas acceptable. Tout cela est un sacrilège par rapport au calice primordial qu’est le ventre d’une femme.

 

The Great Rite

 

 

Le Grand Rite est un puissant rite magique qui rend hommage aux énergies mâle et femelle qui existent en toutes choses dans l’Univers. Il représente l’union physique, mentale, spirituelle et astrale entre un homme et une femme représentant le Dieu et la Déesse.
L’énergie du Grand Rite est bien plus que le simple plaisir physique. Par le grand Rite, l’union charnelle devient une prière, un moyen d’honorer le divin sous la forme du Dieu et de la Déesse qui s’unissent pour devenir l’Un.

 
Les implications du Grand Rite, et sa signification dans la Wicca sont relativement simples : la plupart des traditions wiccanes sont des cultes de fertilité, une fertilité de nos jours centrée sur la Terre et la créativité humaine plutôt que sur la procréation. Le sexe est considéré comme étant l’acte le plus sacré et le plus guérisseur qui puisse se passer entre deux personnes : lorsque deux partenaires atteignent l’orgasme, ils sont dans un état de conscience altéré directement associé au "big bang" du Dieu et de la Déesse, une manifestation de la polarité essentielle qui met en marche l’univers entier, sans laquelle il serait inerte et statique.

L’énergie créée par le Grand Rite est généralement utilisée pour harmoniser les pratiquants aux cycles de la Terre et pour augmenter leur conscience et leur connexion au divin.

 Et le sexe dans tout ça ?


Le sexe et la Magie marchent main dans la main depuis longtemps. Il ne s’agit pas de quelque chose de nouveau ni de contraire à la morale. Les premiers humains, ne comprenant pas le processus clinique de l’accouplement et de la procréation, ont rapidement relié l’acte sexuel aux forces divines. Des figurines comme la ‘Vénus de Willendorf’ sont de parfaits exemples de ce respect envers la femme et sa capacité à donner la vie. Le miracle de la vie était vu comme tel, un miracle accordé à une femme par une divinité.

 
L’idée de sexe rituel, le hieros gamos (ou la hiérogamie - du grec, hieros, sacré, et gamos, union), le Mariage Sacré, c’est à dire l’union des divinités, est effectivement très ancien : en Mésopotamie, au printemps, le rite du mariage sacré unissait le Roi (représentant du dieu Dumuzi) et la prêtresse (représentante de la Déesse Ishtar). Les festivités étaient très joyeuses et se déroulaient dans l’allégresse. Dans certains cas, comme dans le Mariage Sacré du Roi sumérien et de la grande Prêtresse d'Inanna, il servait aussi un but plus pratique : comme le peuple profitaient de cette opportunité pour s'unir à leurs épouses, cela coordonnait les naissances de manière à ce qu'elles se passent en hiver, où les femmes avaient plus de temps à consacrer aux enfants. Dans diverses cultures, les rois devaient pratiquer le hieros gamos, l'union avec une prêtresse qui représentait la Déesse, afin de pouvoir régner.

C’est à ces idées que se réfèrent Leland, dans son ‘Aradia’, et les publications de Gardner. La plupart des gens connaissent le Grand Rite à travers Gerald Gardner, dont les ouvrages, publiés entre la fin des années 1940 et le début des années 1960, constituent la base principale de la Wicca. Le sexe rituel, ou une représentation du sexe, était au coeur de son système : chaque rite de sabbat contenait la phrase "Le Grand Rite si possible, soit symbolique, soit en vrai."

 

GodandGoddess

Pratique :


Le Grand Rite est pratiqué dans le Cercle magique à certains sabbats et initiations, selon la tradition du groupe.

Il peut être purement symbolique. Dans ce cas, le coven entier reste présent pendant toute la durée du rituel. Mais il peut être également réalisé ‘concrètement’ -c’est-à-dire en impliquant des rapports sexuels.

 

Lorsque le rite est pratiqué physiquement, il l’est généralement par un couple qui est déjà intime dans la vie profane. Une partie du rite est pratiquée dans le cercle devant l’ensemble du coven, mais l’union elle-même est faite en privé : les membres du coven quittent le Cercle et la pièce pour n’y revenir que lorsqu’ils y sont invités.
Gerald Gardner, toutefois, pratiquait le Grand Rite devant le coven. Il pratiquait aussi la flagellation rituelle lors du Grand Rite, une pratique qui depuis a été largement abandonnée. D’autres covens pratiquaient une partie du rituel ouvertement, puis les membres tournaient le dos au couple au centre du Cercle. D’autres ouvraient une brèche dans le Cercle pour que le couple regagne un Cercle privé préparé plus tôt par le couple.

 

Parfois, le Grand Rite est utilisé pour l’initiation (par exemple l’initiation au 3e degré des traditions Gardnérienne et Alexandrienne), pour représenter le mariage de l’âme et de l’esprit qui fait de l’initié un être complet. Dans ce type d’initiation, le Rite se déroule entre l’initié et le Grand Prêtre ou la Grande Prêtresse, soit symboliquement, soit concrètement. 
Ce rituel, qu’il soit symbolique ou réel, est considéré comme l’un des actes les plus sacrés de la tradition wiccane. Les partenaires sont choisis avec grand soin, même pour le rite symbolique, car l’union de leurs énergies est l’acte du Dieu et de la Déesse, l’union suprême des énergies créatrices mâle et femelle.

 

Le rituel symbolique :


Le coven, à part la Grande Prêtresse et le Grand Prêtre, se dispose dans le périmètre du cercle, homme et femme alternés autant que possible, tournés vers le centre. La Grande Prêtresse et le Grand Prêtre attendent au centre du cercle ; elle, dos à l’autel, lui, dos au Sud.

Le Grand Prêtre donne le quintuple baiser à la Grande Prêtresse. La Grande Prêtresse s’allonge ensuite, dos au sol, tête vers l’autel. Elle place ses hanches au centre du cercle, bras et jambes écartés pour former le pentagramme. Le Grand Prêtre appelle une des sorcières par son nom et lui demande de lui apporter son athamé qui se trouve sur l’autel. Le Grand Prêtre déclame l’invocation :

‘Aide-moi à ériger l’antique autel, qui dans les jours passés était honoré ;
Le grand autel de toutes choses.
Durant les temps anciens, la Femme était l’autel.
Ainsi était fait et disposé l’autel,
Et le lieu sacré était le point à l’intérieur du Cercle.
Et, des Anciens, nous avons su que ce point au centre est l’origine de toutes choses,
Voici pourquoi nous l’adorons ;
Voici pourquoi ce que nous adorons, nous l’invoquons également.
Ô Cercle des Etoiles,
Dont notre père est le jeune frère.
Merveille au-delà de l’imagination, âme de l’espace infini
devant qui le Temps est confus, l’esprit est désorienté, la compréhension obscure,
Ce n’est pas toi que nous pouvons atteindre, à moins d’aimer tes images.
Donc par graines et racines et pétioles et boutons,
Et feuille et fleur et fruit nous t’invoquons.
O Reine de l’Espace, O Joyau de Lumière,
Continuité des Cieux ;
Qu’il en soit toujours ainsi
Que les hommes ne parlent pas de toi comme Une, mais comme Rien,
Et qu’ils ne parlent pas du tout de toi, puisque tu es Continue.
Pour que tu sois le point à l’intérieur du cercle, que nous adorons,
Le point de Vie, sans lequel nous ne serions pas.
De cette façon sont vraiment érigés les saints piliers jumeaux;
Dans la beauté et dans la force, ils étaient dressés
A l’émerveillement et à la gloire de tous les hommes.’

Le Grand Prêtre retire le voile du corps de la Grande Prêtresse et le tend à la sorcière, qui lui remet son athamé. La Grande Prêtresse se lève, s’agenouille devant le Grand Prêtre et prend le calice qu’un sorcier lui tend des deux mains. Le Grand Prêtre poursuit l’invocation :

‘Autel des nombreux mystères,
Point secret du Cercle Sacré –
Ainsi, je Te signe comme les anciens,
Avec les baisers de mes lèvres ointes.’

Le Grand Prêtre embrasse la Grande Prêtresse sur les lèvres et poursuit :

‘Ouvre pour moi la voie secrète,
le sentier de l’intelligence,
Au delà des portes de la nuit et du jour,
Au delà des limites du temps et des sens,
Contemplez convenablement ce mystère –
Les 5 vrais points de la fraternité.’

La Grande Prêtresse porte le calice et le Grand Prêtre abaisse la pointe de son athamé dans le vin (à deux mains à chaque fois). Le Grand Prêtre donne le calice à la sorcière avec un baiser, elle goûte le vin et passe le calice à un autre sorcier avec un baiser. Il boit une gorgée. Ainsi de suite, le calice est passé d’un homme à une femme, d’une femme à un homme, toujours avec un baiser et à tout le coven. La Grande Prêtresse et le Grand Prêtre consacrent enfin les gâteaux qui sont distribués au coven de la même façon.

 

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Le rituel réel:


Le Grand Rite réel suit la même procédure que le Grand Rite symbolique, à quelques exceptions : la sorcière et le sorcier ne sont pas convoqués et l’athamé et le calice restent sur l’autel.

Lorsque le Grand Prêtre dit ‘A l’émerveillement et la gloire de tous les hommes’, il s’arrête tout de suite après. La Jeune Fille va alors chercher son athamé sur l’autel et ouvre rituellement une porte dans le Cercle. Le coven passe à travers celle-ci et quitte la pièce. La Jeune Fille fait un pas en dehors du cercle et referme rituellement l’ouverture du cercle derrière elle. Elle dépose l’athamé sur le sol, en dehors du cercle, et quitte à son tour la pièce.
La Grande Prêtresse et le Grand Prêtre sont ainsi laissés seuls dans la pièce et le cercle.
La Grande Prêtresse poursuit l’invocation jusqu’à la fin mais les détails réels de la réalisation du Rite sont à présent une affaire privée. Aucun membre du coven ne les questionnera sur ce qui s’est passé, ni directement, ni indirectement.
Lorsqu’ils sont prêts à réadmettre le coven, le Grand Prêtre prend son athamé qui est sur l’autel et ouvre rituellement une porte puis va chercher le reste du coven. Il revient et repose son athamé sur l’autel. La Jeune Fille récupère son athamé et referme rituellement la porte, une fois que le coven a réintégré le cercle. Elle repose, ensuite, son athamé sur l’autel.
Vin et gâteaux sont maintenant consacrés de la façon habituelle.

 


Sources : The Pagan's PathLes Portes du Sidh, Raven Family ,katnightwind.over-blog.fr

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