1er Mai: BeLTAnE, fête de BéléNoS, et BéliSSaMa, RooDMas et SeTSaMHaiN, fêTe de NerTHuS et De TouS LEs DieUx NoRdiQueS,
FêTe De Maïa, JouR De La ReiNe De Mai, JouR Du Feu MaîTriSé...
Beltane était la fête sacerdotale par excellence, cette fête est aussi la fête du feu intérieur, de la Lumière Solaire et Divine, de l'energie radiante et de la victoire définitive de la Lumière sur les Ténèbres de l'hiver ( rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme).
Le feu de Bel est le pendant de la lumière de Lugh à Samhain. On allume pour ce faire un grand feu autour duquel on danse en dextrogyre pour reproduire la course apparente du soleil et la résurgence de l'énergie vitale primordiale. C'est la saison des amours, l'appel à l'union et à la reproduction des espèces.La fusion des polarités qui se réalise dans la nature à cette période peut nous aider à accorder les aspects féminins et masculins de notre nature. Certains groupes plantent un arbre à feuilles caduques et abattent celui de l'année précédente que l'on brûle au cours du Solstice d'été pour expliquer l'impermanence de la Nature et de la Vie.
L'animal qui lui correspond est le dragon, souvent remplacé par le griffon au Moyen-Age. Le symbolisme du dragon est ambivalent mais en réalité , il ne s'agit que d'aspects distincts d'un symbole unique, qui est celui du "principe actif et démiurgique : puissance divine, élan spirituel" dit Grousset. Symbole celste en tout cas, puissance de vie et de manifestation, il crache les eaux primordiales, ou l' Oeuf du Monde, ce qui en fait une image du verbe créateur . Puissance céleste, créatrice, ordonnatrice, les dragon est tout naturellement le symbole de l' Empereur . Il est associé à la foudre, et à la fertilité. [...]
Chez les Celtes, la tradition était l'union de la Déesse et du Dieu par un festival du feu... Dans la mythologie celtique, Beltane est le jour où les Dieux prirent pied sur le sol d' Irlande et brûlèrent leurs vaisseaux pour ne pas être tentés de revenir en arrière. Beltane marque ainsi l'engagement définitif, irréversible, et par-là, la confiance dans l'avenir et dans la destinée. [...]
Cette fête est une journée de jeux et de réjouissances car le jeune dieu atteint l'âge d'homme.Exalté par les énergies à l'œuvre dans la nature, il désire la Déesse. Ils tombent amoureux, s'étendent sur l'herbe au milieu des fleurs et s'unissent.[...]
A cette époque de l'année, il est dans la tradition de pratiquer les arts du tissage et du tressage, car l'union de deux substances pour en créer une troisième est dans l'esprit de Beltane. Belissama est une déesse gauloise que les romains ont hâtivement comparé à leur Minerve bien que son nom signifie la Très Brillante c'esty à dire qu'elle était une personnification de la lumière de Belen. Elle était pour les Celtes une divinité solaire féminine gardienne du feu sacré à la manière de la déesse grecque Hestia. [..]
Pour les wiccan, Roodmas est la nuit durant laquelle les sorcières et les sorciers fêtent le retour du soleil et la fécondité de la terre. Ce nom d'origine anglaise date du Moyen-Age. D'autres noms plus païens pour Roodmas, sont Cetsamhain qui veut dire "à l'opposé de Samhain" sur la roue de l' Année,. Les aliments qui sont à base de produits laitiers sont idéaux ainsi que l'avoine.
La Déesse germanique Nerthus, que les Asatru fêtent ce jour là est assimilée à la Terre-Mère et neuf autres dates lui étaient consacrées.. On la célébrait dans un bosquet sacré d'une île de la mer Baltique où selon Tacite , elle demaure dans un char couvert d'une étoffe .[...]
Cette journée était aussi consacrée à tous les dieux nordiques qui n'ont pas de jour particulier.
Maïa était une nymphe qui abritait ses amours avec Zeus dans une caverne. Elle serait la mère d' Hermès. Dans la tradition romaine, c'est peut être une autre Maïa que cette nymphe d'Arcadie qui personnifiait l'éveil de la nature au printemps, devenant Déesse de la Terre et qui serait devenue la parèdre d' Hermès. La fête se célébrait vers cette époque et c'est pourquoi elle aurait donné son nom à ce mois.
Elle représentait une déesse de la fécondité, la projection de l'énergie vitale propice à ce mois de fécondité et pourrait symboliser la reine de mai tout comme l'Irlandaise Bloddeuwedd. C'est une femme fleur composée par Gwydion et Math, fils de Mathonwy, avec des bourgeons de chêne, des fleurs de genêt et des reines des prés et de six autres végétaux, dont les doigts étaient " plus blancs que l'écume" , épouse du héros: Llaw Llew Gyffes ( le lion à la main ferme). Elle préféra cependant le chasseur de cerf Gronw Pebyr, seigneur de Penllyn à son mari absent. Son autre nom est Olwen, reine de mai, fille de l'Aubépine ou épine blanche ou arbre de mai, poetesse, fille d' Yspaddadenn sous les pas de laquelle poussaient des trèfles blancs justifiant son nom de " Traces blanches". L'évocation d' Olwen, l 'Aphrodite souriante de la légende Galloise, est conditionnellement liée à celle du pommier sauvage bref à tous les arbres à fleurs blanches.
Chez les chamans, on célèbre le feu que l'on maîtrise, après le feu des passions du printemps, la maturité après la fougue, la joie et le bonheur après l'illusion. [...]
Le feu terrestre rappelle que le feu du mental doit être également discipliné, sans quoi il peut faire des ravages autour de lui tout en se réduisant lui même en cendres.
Extrait du Calendrier Païen de Bran ap Brékilian