6 JaNvieR..... EpiPhaNie....
La légende de la Befana:
" Un, deux, trois cent rats, voilà la Befana!"
Comptine Italienne
La Befana est une sorcière italienne qui apporte des cadeaux aux enfants durant la nuit précèdent l'Epiphanie. On raconte qu'à l'origine, il s'agissait d'une vieille femme qui ramassait des fagots pour gagner sa vie. En passant devant sa cabane, les Rois Mages lui proposèrent de les accompagner à Bethleem pour adorer l'enfant Jésus. Se jugeant trop vieille pour accomplir pareil périple, la Béfana déclina l'invitation, mais aussitôt que les Mages furent partis, elle se sentit prise de remords et suivit leurs traces, un sac plein de jouets sur le dos.
Incapable de les rattraper , elle erra longtemps par monts et par vaux, mal fagotée, hirsute, arpentant les chemins avec aux pieds des chaussures trop grandes. Depuis pour racheter son retard, elle distribue des cadeaux aux enfants sages. Quand aux gosses mal élevés , elle leur abandonne des choses horribles et sales.
En Italie, on a l'habitude de représenter la Befana par un mannequin grotesque vêtu de hardes et de guenilles, que l'on porte en procession avant d'y mettre le feu, comme on le fait avec Carnaval.
La Befana incarne alors le symbole de la vieille année.
A la veille du 6 janvier c'est le Père Gel qui vient déposer des jouets au pied des cheminées des maisons russes. Sa fille , SniegourotshkaSniegourotshka, la jolie Fée des Neiges, dont le corps est entièrement fait de neige, l'accompagne dans un splendide traîneau tiré par trois magnifiques chevaux.
En Allemagne du Sud, c'est la Fée Berchta qui, échappant à la chasse fantastique d'Odin, apporte les cadeaux . En Allemagne du Nord, il s'agit de Dame Holle, qui fait tomber la neige en secouant son edredon paredredonpar la fenêtre de sa chambre située dans le ciel.
Illustration Dame Holle : Myrdhin.com
Dans l' Est de la France, c'est la bonne tante Arie, la Fée de l' Air, qui fait sa tournée dans les foyers bien tenus. En Franche-ComtéFranche-Comté, la fée Berthe la Fileuse s'acquitte de cette tâche, une baguette dans une main , une quenouille dans l'autre, accompagnée de servants, lutins facétieux qui poussent les paresseux hors de leurs lits et mélangent les écheveaux de laine.
Illustration: Myrdhin.com
Pour se concilier les faveurs de Berthe et de ses servants, il est coutume de laisser sur la table de la cuisine ou près de la cheminée, des miettes de pains ou un verre d'eau.
Texte extrait de l' Agenda du Merveilleux 2010